Pour qu’un constructeur rachète son préparateur, on peut supposer que celui-ci présente un intérêt non seulement en terme d’image mais aussi en raison de la qualité de ses préparations.
C’est en 1998 que se dessine l’absorption des ateliers d’Affalterbach par Mercedes. Auparavant, chaque modèle préparé par les fameux couples 1 homme/1 moteur, restait relativement artisanal et confidentiel.
De l’optimisation des blocs V8 atmosphériques type m119 au sulfureux m113 équipé d’un Kompressor démoniaque, que reste(ra)-t-il sous peu de ces préparations hors normes ?
De la puissance certes, de la performance également… Mais avec un 4 voire 3 cylindres ?
La sonorité, la brutalité et la personnalité d’un V8 AMG, ne saurait être remplacé par une motorisation downsizée et amputée de la moitié de ses cylindres.
D’évidence, les constructeurs de prestige se font tordre le bras par les lobbies, et n’ont d’autres choix que d’abandonner ces motorisations authentiques.
En 2023, il faudra débourser une contribution « écologique » de 50.000 euros en plus du prix d’achat et de la carte grise pour s’offrir une motorisation sportive neuve, les constructeurs jettent l’éponge, fin des V8, V10 et autres V12…
Alors oui, les youngtimers AMG en bel état et échappant de fait à tout malus écologique risquent fort de voir leur cote exploser, et ce dès 2023 !
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